SOUS-ÉTUDE INTERVENTIONNELLE D’EXERCICE PHYSIQUE STRUCTURÉ
L’exercice est souvent utilisé comme un auto-soin thérapeutique pour améliorer la santé et la qualité de vie et réduire les effets adverses des traitements chez les personnes vivant avec le VIH. Des études chez certaines populations suggèrent que l’exercice physique peut spécifiquement avoir des effets bénéfiques pour la santé du cerveau : des études transversales démontrent que les adultes âgés actifs ont un risque plus faible de développer des troubles cognitifs par rapport à ceux qui sont sédentaires. Chez les adultes âgés ayant de faibles troubles cognitifs, il a été démontré que l’exercice physique améliore les performances cognitives, particulièrement pour les tests de fonctions exécutives. Cette étude cherche à démontrer la faisabilité de l’incorporation d’un programme d’exercice physique complet dans la vie de personnes sédentaires vivant avec le VIH et ayant des déficits cognitifs pour explorer son impact potentiel sur la santé du cerveau. L’hypothèse étant que le programme d’exercice physique complet serait associé à une amélioration des fonctions cognitives de ces individus. La question de recherche est d’estimer à quel point un programme d’exercice physique complet peut améliorer la santé cognitive chez les personnes vivant avec le VIH et par la suite d’estimer à quel point l’exercice physique entraine des changements au niveau de la santé métabolique et les marqueurs d’inflammation qui peuvent médier des changements dans la santé cognitive. Cette intervention ciblera les individus sédentaires (i.e. qui rapportent moins de 30 minutes d’exercice physique (marche rapide ou mieux, par jour) avec des déficits à la fois subjectifs et objectifs tels qu’établis par notre plateforme de mesures. Les participants qui rencontreront ces critères et ceux de la plateforme centrale, seront choisis de façon aléatoire à partir de la cohorte et participeront à un programme d’exercice physique complet pendant 16 semaines.